Le du 26 octobre 2015, un nouveau décret sur les conditions de passation du bac a été publié : http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=94734

Il n’est pas facile à comprendre… Des exemples sur eduscol l’éclairent un peu :

http://eduscol.education.fr/cid94055/conservation-des-notes-au-baccalaureat-general-et-technologique.html

Le texte comporte 2 dispositions :

  • A partir de cette année (2015-2016), un élève de terminale doublant (donc qui a échoué au bac l’année précédente) peut conserver les notes obtenues supérieures à 10/20 et ne pas repasser ces épreuves. Il peut même conserver les notes supérieures à 10 pendant 5 ans.
  • Un élève qui vient d’échouer au bac (ou au BTS) a le droit d’être réinscrit l’année suivante dans le même établissement. Le texte précise : « Tout élève ayant échoué à l’examen du baccalauréat, du brevet de technicien, du brevet de technicien supérieur ou du certificat d’aptitude professionnelle se voit offrir, à la rentrée scolaire qui suit cet échec, en vue de préparer cet examen, le droit à une nouvelle inscription dans l’établissement dont il est issu, le cas échéant selon des modalités adaptées au niveau des connaissances et compétences qu’il a acquises dans les matières d’enseignement correspondant aux épreuves de l’examen.» On peut donc comprendre que ledit élève peut être dispensé de présence aux cours correspondant aux épreuves qu’il ne repasse pas.

Position du SNES :

Lors de l’examen de ce texte en CSE, le SNES a défendu un amendement pour que les élèves ayant échoué soient contraints de repasser toutes les épreuves, comme les autres, mais qu’ils puissent ensuite « garder » la meilleure note des deux sessions. Cet amendement a recueilli la majorité des voix mais le ministère a refusé de le reprendre. (voir http://www.snes.edu/Bac-vers-une-annee-de-terminale-a-la-carte.html)

Ce que l’on peut prévoir est que :

  • les élèves comprendront rapidement que l’assiduité n’est plus une obligation :
  • qu’ils finiront par obtenir le bac pour peu que leurs parents aient les moyens de payer le doublement (dans le même lycée), puis le triplement ou plus (dans un cours privé) ;
  • qu’ils sauront rapidement que la menace souvent brandie  (« Si vous n’êtes pas plus sérieux, vous ne serez pas repris au lycée en cas d’échec au bac. ») est un gros mensonge !