Le SNES, à l’initiative du groupe Femme, vient de faire paraitre un rapport* sur les conditions de travail des femmes et des hommes dans le second degré pour déterminer si elles étaient marquées par un biais de genre.

L’enquête réalisée fait apparaitre combien l’éducation des enfants pèse lourd dans le parcours professionnel des femmes. Les temps partiels et le refus des heures supplémentaires les exposent à diverses formes de chantage sur l’emploi du temps et à des sanctions au moment de la notation administrative. Celles qui décident de reprendre des études une fois leurs enfants élevés ont moins de chance d’obtenir leur congé de formation, soit parce qu’elles n’ont plus d’enfant à charge, soit parce la préparation d’un doctorat, par exemple, compte moins au regard du barème que la préparation de l’agrégation.

Les fins de carrière des femmes sont apparues aussi comme devant faire l’objet d’une attention particulière.

* http://www.snes.edu/IMG/pdf/rapport_final_snes_groupe_femmes.pdf