Déjà des mois que nous sommes dans la mobilisation : grève de la Fonction Publique le 9 mai, réunions publiques, interpellations d’élus, manifestations pour défendre l’Ecole à Paris…. De nombreuses modalités d’expression ont été tentées pour dire notre REFUS de voir le lycée démantelé, l’École et ses agents méprisés, la Fonction Publique piétinée… Nous ne lâchons pas et nous restons mobilisé·es, y compris par le refus de la mission de professeur principal.
Le 18 mai dernier, nous étions nombreux à Paris, à l’appel de la FSU, à défendre l’Ecole contre les lois rétrogrades portées par le ministre Blanquer et l’ensemble de ce gouvernement. Pourtant, il faut bien l’avouer, devant la gravité de l’offensive, la réaction reste trop timide… Il n’est pas rare en effet que l’un ou l’autre délègue au collègue d’à côté, à l’établissement d’en face, le soin de se mettre en grève, d’initier une action de résistance.
Comme s’il y avait des lieux épargnés… comme s’il était encore temps de tergiverser, de retarder le moment de se mobiliser !
Nous avons des leviers de résistance qui ont rapport à nos valeurs, à la dignité de nos métiers : sachons les mobiliser ! Sachons nous mobiliser en étant en grève le premier jour du bac, le 17 juin, avec l’intersyndicale. Profitons de cette fenêtre médiatique pour défendre l’École, nos métiers et l’avenir de nos élèves. Préparons la poursuite de l’action, en refusant d’être professeur principal à la rentrée. Voici un modèle de courrier :