Jeudi 24 janvier, journée de grève et de manifestation dans l’Education nationale, le Ministre Blanquer était sur Angoulême. Au programme, visite d’un CP dédoublé, puis départ sur le collège de Barbezieux : opération « lèche-vitrine », « service après-vente », le Ministre se gardant bien d’aller à la rencontre des personnels en colère, Psy-En et enseignants, rassemblés devant l’inspection académique à partir de 10h30.
A 14h30, une audience nous a été accordée par M Ledroit, directeur adjoint du cabinet du Ministère, accompagné de M Tesson, directeur de cabinet du Recteur. 30 minutes d’un entretien courtois, bien trop bref cependant pour faire valoir les sujets de colère qui traversent notre profession.
Nous avons dénoncé l’absence de dialogue social à tout niveau, dans les instances, dans les établissements . Nous avons insisté sur le fait qu’au moment de décider des enseignements de spécialités et d’options, dans le cadre de la réforme du lycée, les équipes n’ont pas été consultées.
Nous avons alerté sur les risques psycho-sociaux que porte avec elle cette avalanche de réformes qui s’apparente plutôt d’ailleurs à une « vague scélérate ».
La CGT éduc’action a insisté sur la dangerosité de la réforme de la voie professionnelle : baisse de l’horaire élèves, attaques contre l’exigence disciplinaire, personnels empêchés et abandonnés…
Nous avons dénoncé la carte des spécialités, langues et options telle que définit par le Recteur avec des départements privés de certaines spécialités, une carte des langues inacceptable etc…
Que sortira-t-il de cette audience ? L’avenir nous le dira…