Suite à l’absence de réponse du recteur à notre demande d’audience en date du 23 novembre, nous avons sollicité une rencontre auprès de la CSAIIO.

Alain Héraud, co-secrétaire académique SNES, Béatrice Cossais et Véronique Thaens, élues CAPA pour la catégorie COPsy / DCIO ont été reçus par Dominique Vieux, en présence de Mme Juin, son adjointe, et de M. Scheithauer, IEN-IO de la Vienne.

3 thèmes ont été abordés :

  • – la carte cible des CIO
  • – l’engagement des DCIO dans les PSAD et des CIO dans le SPRO
  • – la circulaire temps de travail

 

  1. LA CARTE CIBLE

Nous avons demandé si la carte cible était remontée au ministère (remontée prévue pour l’automne 2015). La CSAIO nous a assuré que rien n’était arrêté concernant l’implantation des CIO car le rectorat est encore en négociation avec les CD. Alain Héraud souligne l’absence d’information précise du Recteur lors du dernier CTA d’octobre 2015. Aucun CAEN n’a été réuni depuis décembre 2014 et le prochain CTA aura lieu mi-janvier.

Commentaire du SNES : quid du dialogue social pourtant prôné à de multiples reprises par le recteur ?

L’administration répond favorablement à notre demande de groupe de travail. Il va se constituer fin janvier / début février suivant la représentativité du CTA et concernera tous les personnels d’orientation. La CSAIIO nous informe qu’il y aura aussi des « experts » par exemple le service immobilier du Rectorat.

La CSAIO ne sait pas combien de CIO resteront mais il y aura des évolutions. Ce sont les DASEN qui pilotent le dossier conformément à ce qu’a voulu le Recteur. Selon la CSAIO, le groupe de travail va permettre la transparence pour travailler sur des bases communes. C’est le DASEN 79 qui est chargé du pilotage. Dans le 17, le désengagement n’est pas à l’ordre du jour. La CSAIO dit que la carte cible est de 12 CIO a minima pris en charge par le rectorat mais il est possible pour les CIO dont les CD ne se désengagent pas que rien ne bouge.

L’administration insiste sur les questions techniques du dossier de la carte cible. Laurent Scheithauer cite l’exemple de la Vienne : le désengagement est annoncé, le financement serait accordé jusque fin juin / début juillet 2016, mais rien d’écrit pour le moment. Le CD ne souhaiterait pas récupérer le matériel (ordinateurs, photocopieurs…).

Nous évoquons la situation du CIO de Cognac dont le budget n’est toujours pas connu. Le CIO d’Angoulême a aussi été informé de son prochain déménagement. La CSAIO n’a pas eu d’écho en ce sens et précise qu’il peut y avoir relogement sans désengagement réel pour cause d’obsolescence des locaux, coût trop élevé de mise aux normes (sécurité, handicap…), récupération des locaux par la mairie…

Concernant les budgets des CIO, la CSAIIO nous fait savoir qu’ils ne sont pas connus. Nous avons répondu que cette question avait déjà été abordée lors de l’audience de juin 2015 !

Commentaire du SNES :

La CSAIIO a laissé entendre que ce sont les DASEN qui ont « la main ». Pourtant, c’est bien le Recteur qui prendra la décision finale ! Nous entendons donc bien continuer à l’interpeller.

Malgré notre insistance pour connaître la carte cible qui était remontée au MEN, nous n’avons pas obtenu de réponse autre que ce que nous savions déjà ! Difficile de croire qu’aucun scénario d’implantation des CIO à étatiser n’ait été pensé par l’administration.

Si nous ne pouvons qu’être satisfaits de la réponse favorable du Recteur au groupe de travail sur le dossier de la carte cible, nos inquiétudes portent notamment sur  :

– Les arbitrages décidés par le recteur : y aura-t-il des CIO « sacrifiés » et sur quels critères ?

– sur les questions techniques que l’administration semble envisager comme étroitement liées à l’implantation des CIO, sur la carte cible,

– sur la question des budgets qui seront alloués aux CIO d’état

 

  1. LE SPRO ET LES PSAD

Nous avons demandé quel était le niveau d’engagement pour les CIO et les personnels.

La CSAIIO précise que dans le cadre du SPRO tous les territoires doivent être couverts, la présence des CIO permettant d’être au plus proche du public. Nous répondons que cela n’a pas été le cas pour Civray et rappelons que les CIO ne font pas partie du SPRO. La CSAIIO précise qu’on ne doit pas être absent et qu’on est contributeur du SPRO. Les CIO de Confolens et de Cognac sont porteurs dans le cadre de l’AMI Appel à Manifestation d’Intérêt). Laurent Scheitauher précise que chaque territoire étant différent, le CIO peut être porteur si c’est la dynamique du territoire et qu’il faut laisser « les équipes » répondre.

Commentaire du SNES :

Le niveau d’engagement des CIO dans le SPRO est défini dans la convention et non dans « des chartes locales ». Que dire du « volontariat » des équipes pour « être porteur » (AMI) dans le cadre du SPRO s’agissant de CIO où il y a une majorité de contractuels (Cognac) voire que des contractuels (Confolens)!

La convention signée en Poitou-Charentes ne prévoit pas, conformément aux textes, que les CIO soient « porteurs » du SPRO et rien ne saurait donc être imposé aux équipes.

A partir de janvier 2016, le pilotage des PSAD est transféré aux Régions mais l’outil informatique (SIEI) reste du ressort de la DEGESCO. En Poitou-Charentes, il est prévu un co-pilotage DCIO / MLI. La CSAIIO précise que l’implication ne sera pas différente pour les CIO. Il est prévu une prise en charge des 16-18 ans inconnus de la MLI et ce, pour les retours en formation quand ils sont demandeurs. Si au bout d’un an rien ne bouge, cela peut être pertinent de passer le relais au cas par cas vers un partenaire.

Nous avons posé la question de savoir pour quel suivi ? quelle durée ? La CSAIIO envisage un suivi possible au delà d’un an par les DCIO ou les COPsy.

Commentaire du SNES :

Nous avons rappelé nos missions dans le cadre de Foquale. La vigilance est de mise. Le suivi des jeunes 16-18 ans pris en charge par la PSAD ne saurait être une nouvelle mission confiée aux COPsy!

 

  1. LA CIRCULAIRE TEMPS DE TRAVAIL

Nous avons demandé que les engagements pris par le Recteur lors d’une précédente audience sur la question des stages de formation se traduisent concrètement par la réécriture de la circulaire. Nous avons à nouveau porté la demande que la participation au congrès de l’ACOPF soit prise sur le temps formation continue. Interpellée en CAPA, la DRH avait proposé d’activer le DIF mais dans ce cadre, c’est hors temps de travail.
                                     

                                                  Les élues SNES-FSU :Béatrice COSSAIS- Nathalie OSPITAL – Véronique THAENS