Les collègues du S1 du Lycée Louis Armand se sont livrés à un petit calcul…

Voici les effectifs élèves et les moyens horaires avec des chiffres de variation du lycée Louis Armand de Poitiers :

DGH lycée

2013

2014

2015

variation

effectifs

837

1029

1142

11%

DGH

1460

1638

1708,5

4%

HP

1340,5

1477,5

1550

5%

HS

120

160,5

158,5

-1%

2 IMP ?????

h/e

1,74

1,59

1,50

var du h/e

-9%

-6%

Ce tableau nous donne plusieurs indications.

L’augmentation du nombre d’élèves (+113 élèves) ne s’accompagne pas d’une augmentation du même pourcentage d’heures d’enseignement. C’est ce que montre également l’indicateur h/e (nombre d’heures par rapport au nombre d’élèves) qui est un indicateur habituel du Rectorat pour donner une sorte de moyenne de l’encadrement de l’établissement. Le h/e peut être comparé au nombre d’heures qu’un précepteur passerait avec un élève unique, dans la semaine, pour réaliser le programme de toutes les matières. On passe donc ici de 1h45 par semaine en 2013, à 1h30 par semaine en 2015.

Dit autrement, il y aura plus d’élèves par classe.

Et donc la qualité de l’enseignement et des apprentissages risque de s’en ressentir. Nos conditions de travail vont se dégrader.

Autre conclusion de l’augmentation du nombre d’élèves : comment la cantine va-t-elle absorber cette augmentation ? Et la vie scolaire ? Y aura-t-il augmentation du nombre de CPE et d’ASSEDU ?

Nous vous proposons de revendiquer la fin de la dégradation du taux d’encadrement des élèves.

Si on maintient le h/e de l’an dernier, notre augmentation du nombre d’élèves donnerait pour la DHG :

DGH lycée

2014

2015

variation

effectifs

1029

1142

11%

DGH

1638

1818

11%

HP

1477,5

1657

12%

HS

160,5

160,5

0%

2 IMP ?????

h/e

1,59

1,59

var du h/e

0%


C’est-à-dire 110h de plus, soit l’équivalent de 6 postes supplémentaires ou encore 6,5% de moyens supplémentaires.

Pour le même taux d’encadrement qu’il y a deux ans c’est 354 heures en plus, soit environ 20 postes en plus.

Alors, pour la grève de mardi 3 février : stop ou encore ?

Jean-Luc LEMOINE et Pascal CANAUD