La ministre tente par tous les moyens de justifier sa réforme et prétend en faire une occasion de formation des enseignants et CPE. Qu’en est-il en réalité ?
5 jours de formation pour tous, promet-elle, pour mettre en place une réforme censée révolutionner le collège et résoudre l’épineux problème de l’échec scolaire ? C’est soit de l’incantation soit de la baguette magique soit de l’écran de fumée !
Comment ce « plan de formation » se traduit-il dans les académies ?
A Bordeaux par exemple, il est prévu sur 2 ans, par bassin, sur le temps scolaire (et non pendant les vacances ou les mercredis après-midi), sous la houlette des IPR.
A Poitiers, c’est la pire des configurations qui a été retenue :
- 2 jours de formation-formatage de 2 enseignants par collège, à La Rochelle, pendant les vacances d’automne. L’opération est pompeusement appelée « séminaire d’automne ».
- Des mercredis après-midi (combien, on ne le sait pas), pour tous, dans les collèges, formatés à leur tour par ceux qui auront assisté au « séminaire d’automne ».
Le recteur a précisé, lors du CTA du 13 octobre, que ce « séminaire » n’était pas obligatoire et que seuls les volontaires motivés pour participer pleinement à la mise en place de la réforme étaient attendus.
Le SNES appelle tous les collègues à ne pas participer à cette mascarade et à continuer de lutter contre cette réforme qui n’est dans l’intérêt ni des personnels ni des élèves ni du système éducatif.