Et si on parlait salaires ?
- Mon point d’indice est gelé pour la 5ème année consécutive et le sera jusqu’en 2017.
- Mon salaire net baissera à partir du mois de janvier 2015 en raison d’une augmentation de la pension civile (+0,4%)
- Je fais partie des enseignants des 3 pays de l’OCDE (avec la Grèce et le Japon) dont le salaire constant a baissé d’au moins 10 % depuis l’année 2000.
- Je suis professeur stagiaire et mon salaire a baissé de 20% par rapport à celui de mes prédécesseurs.
- Je suis en début de carrière, après 5 années d’étude, et je suis payé 1,1 le SMIC.
- Mon pouvoir d’achat a reculé déjà de 6% entre 2010 et 2014.
Et pourtant :
- J’exerce un métier avec de lourdes responsabilités et je croule sous les charges et les missions diverses voire annexes.
- Mon métier subit de plus en plus d’attentes de la société et des pouvoirs publics :permettre l’accès aux diplômes pour tous, éduquer à la conscience citoyenne et à l’orientation, désamorcer les dérives sectaires…et dans ces conditions, faire progresser les élèves dans leurs apprentissages.
- En tant qu’enseignant ou CPE, je suis de plus en plus exposé. L’actualité locale et nationale nous le rappelle à chaque instant.
Et pourtant :
- La prime annuelle de Messieurs les Recteurs passe de 15 200 à 25 620 euros (équivalent au salaire annuel d’un professeur certifié au 9ème échelon), pour la part fixe, à laquelle s’ajoute une part modulable, en fonction des performances. Pour les cadres supérieurs de l’Education Nationale, c’est une prime correspondant de +80 à +180 de points d’indice (rétroactive à partir de mars 2014).
C’est pourquoi le SNES-FSU appelle
à la grève le 3 février
à Poitiers, rassemblement à 14h30 devant la préfectureAssemblée Générale des personnels
à 10h30 à la maison syndicale SNES-FSU
(rue du parc d’Artillerie – Poitiers)