On connaissait l’entêtement, l’arrogance de ce gouvernement à ne pas entendre !
Aujourd’hui la preuve est faite de son amateurisme sur le dossier des retraites, dossier qui pourtant est l’Acte fort du mandat Macron et qui engage -rien que cela- nos pensions à venir, le projet de société tout entier.
Le Conseil d’Etat, dont le rôle n’est que de dire la constitutionnalité des textes de lois et que l’on ne peut suspecter de partialité, a rendu un avis très sévère sur le projet de loi du gouvernement.
Le Conseil d’Etat souligne en effet des « projections financières lacunaires » et déplore un recours aux ordonnances qui « fait perdre la visibilité d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité ».
Ce que le Conseil d’Etat confirme c’est que le financement de ce projet n’est pas clairement garanti et que les conséquences, imprévisibles, d’un texte bâclé, en font un texte peu fiable et qui peut donc vite être entaché d’anticonstitutionnalité.
Aussi, indépendamment même de la violence sociale que porte ce projet de réforme qui réduira drastiquement le niveau des pensions, la preuve est ici faite, par les plus hauts juristes de l’Etat, que ce projet « ne garantit pas la sécurité juridique » de la loi à venir si elle était votée en l’état.
Terrible camouflet ! Un comble pour ces légalistes !!
Mais, surtout le Conseil d’Etat écrit à propos des promesses de revalorisation que « ces dispositions constituent une injonction au gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution ». Un démenti cinglant à l’ étalage de « com » du ministre. Un démenti moins surprenant pour nous qui n’avons jamais cru aux promesses de Blanquer mais terriblement choquant pour qui croit encore aux principes de la démocratie car nul ne peut croire qu’il s’agit là d’une simple erreur. Le ministre nous ment et ment avec une indécence rare !
Alors nous n’avons pas d’autre possibilité que de poursuivre la lutte ! Vendredi, les cortèges ont encore été très denses, manifestant de manière calme mais déterminée, le refus d’une grande partie de la population, de cette réforme régressive.
Mercredi 29 janvier, l’interpro nationale a décidé d’une
nouvelle journée de grève et de manifestation !
Soyons au rendez-vous : soyons nombreux en grève et dans les manifestations qui sont prévues :
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en Charente, 10h à la gare à Angoulême
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en Charente-Maritime, 10h à Saintes, rassemblement au rond-point de la route de Rochefort
- en Deux-Sèvres, 11h à Niort, place de la Brèche
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en Vienne : 12h à 14h Rassemblement devant le Rectorat contre le sabordage du service public d’éducation. 14h : Grande manifestation, départ Porte de Paris. 17h30 conférence gesticulée sur les retraites, Hôtel Fumé – Amphi Descartes à PoitiersCommunique- intersyndicale 24 01 2020