58 présents au stage du SNES sur la réforme du collège !

stage-collège-17-12-2015 

La réforme du collège agite le collègues dans les établissements maintenant que les opérations de rentrée se précisent.

Le plan de “formation” mais surtout de formatage du rectorat est annoncé pour la rentrée. Il faut s’y préparer…

 

 

Le stage a permis de détailler les contenus, intentions et dangers de la réforme.

diaporama stage collège poitiers

[gview file=”https://poitiers.snes.edu/stage-college-17-decembre-2015/diaporama-stage-college-poitiers/”]

L’après-midi a été consacrée au débat sur l’attitude à tenir

  • lors des journées de formation-formatage de janvier
  •  dans les établissements au moment des discussions sur la préparation de rentrée.

Documents consultables pour suivre et compléter le stage

Liens internet :

Modalités d’action et témoignages, petit tour des académies :

Textes et documents officiels :

Pour informer en riant :

Facebook

Petite bibliographie, avec extraits :

  • Apprendre pour transmettre, L’éducation contre l’idéologie managériale, François RASTIER, PUF « Souffrance et théorie », 2013 :« Issue du secteur économique, la notion de formation a de fait supplanté la notion globale d’éducation, d’où une restriction implicite de la vie sociale à l’emploi (…) Toute formation vise à acquérir des procédures, non une autonomie générale. D’où le succès de la notion de compétence, terme clé du secteur des ressources humaines, car elle permet de décliner les degrés de l’employabilité, comme si l’enfant n’était qu’un futur salarié. »
  • Transmettre, Apprendre, Marie-Claude BLAIS, Marcel GAUCHET, Dominique OTTAVI, Stock, « Les essais », 2014 :« Apprendre, en effet, consiste toujours à se confronter à une antériorité, à une domaine déjà là, avec ses titulaires, ses ainés, ses autorités vis-à-vis desquels vous êtes un néophyte, un nouveau venu, en quelque manière un enfant. (…) Enseigner, ce n’est pas seulement instruire des personnes particulières. C’est œuvrer à travers elles, si modestement que ce soit, à la poursuite d’un effort idéal et d’un travail de connaissance qui ne s’épuisent pas dans les individualités mais qui trouvent leur sens, ultimement, qu’à l’ échelle de l’humanité entière et de son aventure dans le temps. (…) Personne n’apprend que par lui-même et pour lui-même en vue de sa seule utilité, contrairement à l’illusion qu’entretient l’individualisme contemporain. Apprendre, en dernier ressort, symboliquement parlant, c’est toujours apprendre de quelqu’un pour transmettre à quelqu’un. »
  • L’école pour apprendre, l’élève face aux savoirs, Jean-Pierre ASTOLFI, esf Éditeur, 2010 :« Passer de la connaissance au savoir ressortit à un tout autre mécanisme. Il s’agit d’abandonner le confort de la certitude intime, de s’affranchir de l’expérience première en construisant et en s’appliquant à soi-même un cadre conceptuel rigoureux. (…) Sur le mode de la connaissance commune, en effet, l’esprit dispose toujours de réponses globales et spontanées à ses interrogations, réponses qui se confortent mutuellement et arrêtent tout questionnement. Or, le savoir commence quand une question peut être posée là où régnait l’évidence. »
  • Entrer dans l’écrit. Tous capables ?, Jean-pierre TERRAIL, La Dispute, « L’enjeu scolaire », 2013 :«  Les constats de recherche par observations de classes s’accumulent depuis deux décennies qui montrent combien l’obsession du contournement de la difficulté intellectuelle conduit à mettre en place des « détours pédagogiques », supposés « apprendre à apprendre », mais qui, sous prétexte de rendre les apprentissages motivants et concrets, , détournent en réalité les élèves des véritables objets et enjeux du savoir »