La situation des CIO dans le nord de l’académie est devenue problématique depuis que la nouvelle carte des CIO a été actée. Ne subsiste plus que le CIO de Bressuire dans un périmètre beaucoup trop large pour assurer un service à la hauteur des besoins, dans des conditions de travail correctes pour les personnels (CoPsy et administratifs). La nouvelle idée en date de la rectrice est de mettre en place des “points d’accueil”, en lieu et place des anciens CIO de Thouars et Parthenay. Le SNES-FSU a dit son opposition à cette fausse solution, qui ne respecte pas le statut des CoPsy et ne donne pas les moyens d’accueillir le public dans de bonnes conditions. Quant au CIO de Loudun, le service rendu aux usagers reste inchangé : pourquoi l’avoir officiellement fermé ! Dans ce cadre, audience avait été demandée au DASEN des deux-Sèvres.

 

Le DASEN 79 reconnait les besoins des usagers et veut satisfaire les élus de Thouars et Parthenay mais c’est une fois de plus le refus d’étatiser un CIO supplémentaire ouvert 35 heures / semaine qui nous a été présenté.
Le DASEN 79 répond à notre demande : le collègue, personnel administratif muté sur Bressuire, verra enfin sa demande satisfaite avec une proposition d’emploi dans un établissement scolaire de Parthenay.
Le DASEN ne comprend pas le refus des COPsy d’aller assurer des permanences  dans un  “point d’accueil”  à Thouars (à la maison de l’emploi) et à Parthenay (à la DDT). Le SNES-FSU a dénoncé les pressions de la hiérarchie pour forcer le volontariat des collègues alors que ces points d’accueil n’ont aucune existence réglementaire. Le décret statutaire est clair : Les COPsys  sont  affectés dans un CIO et exercent dans les établissements scolaires.
Au lieu de reconnaitre cette règlementation, le DASEN tente de jouer la division entre les organisations syndicales ou entre les collègues des différents secteurs géographiques du département.
 
Reste que les Deux-Sèvres sont le parent pauvre de cette nouvelle carte des CIO et que les points d’accueil ne compenseront pas le manque qui a été créé. Ils font par ailleurs courir le risque d’une évolution délétère pour le service public d’orientation de l’EN et en particulier pour l’orientation scolaire, raison pour laquelle le SNES-FSU ne désarme pas.