On ne pourra pas reprocher au SNES et à ses représentants de ne pas s’intéresser à la question du remplacement. Il est pour nous un besoin essentiel du Service public et mérite donc une attention particulière ; mais force est de constater que l’application du décret de septembre 1999 donne lieu, année après année, à des dérives inqualifiables. Chaque rentrée nous révèle son lot de surprises : élargissement des zones, non respect des qualifications, arrêtés de nominations antidatés, indemnités refusées, multiplications des établissements, suppression de la bonification spécifique liée à la fonction pour les mutations… Ainsi, la situation des Titulaires en Zone de Remplacement se dégrade en permanence. Quand nous pouvons faire reculer l’administration sur tel où tel point, celle-ci n’a de cesse de récupérer ces maigres acquis : « proratisation » des ISSR, suppressions de bonifications, etc. C’est EXASPERANT ! A l’heure où est recherchée la rentabilité optimale, où sont annoncées de nouvelles suppressions de postes, et où aucune réflexion n’est menée sur l’aspect pédagogique du remplacement, nous vous convions à faire le point académique du remplacement en participant à l’ [| Assemblée générale des TZR le mercredi 10 octobre 2007 à 14 h 30 au siège du Snes-FSU à Poitiers. |] Nous ferons un bilan sur la rentrée, examinerons les situations personnelles, rappellerons les droits des TZR, parlerons de la politique académique, des perspectives et de l’action. Nous devons nous saisir de ce dossier avec force, il en va de notre métier et plus encore de la bonne marche du service public d’éducation.