Outre les 60 heures de formation par an auxquelles ont droit tous les AESH, il existe un droit individuel à la formation commun à toutes les catégories de personnels. Des réformes sont actuellement en cours dans ce domaine.

DIF ou CPF ?

Le DIF (Droit Individuel à la Formation) connaît actuellement des changements réglementaires avec la mise en place du CPF. Cependant, les dispositions du CPF (Compte Personnel de la Formation) ne sont pas encore applicables à la fonction publique, le décret d’application n’ayant pas encore été signé par le parlement. Le DIF reste donc en vigueur au sein de la fonction publique et donc de l’éducation nationale.
Les assistants d’éducation ont un contrat de droit public et bénéficient donc encore du DIF.

Les contrats CAE-CUI relèvent du droit privé et à ce titre le CPF s’applique depuis le 1er janvier dernier.

Une campagne annuelle de demande de formation a lieu chaque année scolaire en octobre / novembre avec le téléchargement d’un dossier sur l’intranet et le retour aux services académiques pour étude avant la décision d’un groupe de travail paritaire.

Le DIF : comment ça marche ?

Le DIF permet à tout agent de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. L’initiative d’utiliser tout ou partie des droits à formation ainsi acquis appartient à l’agent, mais la mise en œuvre du DIF requiert l’accord de l’employeur.

La formation a lieu hors du temps de travail, sauf disposition contraire prévue entre l’agent et son employeur.

Au moins un an de service effectif au sein de l’administration devra avoir été effectué, au 1er janvier 2015, pour accéder au DIF.

Le DIF s’exerce hors du PAF (Plan Académique de Formation), pour acquérir de nouvelles compétences dans le cadre d’un projet de mobilité, établir un bilan de compétences, soutenir une VAE (Validation des Acquis et de l’Expérience), et se préparer aux concours ou examens professionnels de la fonction publique.