Mardi 19 mars, à l’appel de la FSU et de la CGT Educ’action manifestons notre refus de ces conditions de rentrée dégradées : soyons massivement en grève et rejoignons les cortèges.

Compte-rendu du CTA

Les représentants de la FSU et Cgt éduc’action ont largement occupé les débats et ont multiplié les interventions tant dans les groupes de travail collèges et lycées, LP qu’au CTA lui même. Nous avons fortement dénoncé le nombre important d’établissements où les conseils d’administration n’ont pas été réunis avant les congés de février. L’envoi, par le rectorat, des documents de travail pendant les vacances a également compliqué le rôle des représentants du personnel.

Malgré nos efforts pour « limiter la casse », l’administration a maintenu 135 suppressions de postes dont 34 cartes scolaires, auxquelles s’ajoutent quelques supports « neutralisés » pour l’implantation de supports stagiaires. Sans se soucier de l’intérêt pédagogique, la logique comptable reste la règle. Les postes vacants (souvent des départs en retraite) restent des cibles privilégiées. Les créations proposées (87 postes) sont bien loin du compte espéré. Trop souvent en effet le budget et les restrictions qu’il suppose auront eu raison des propositions pertinentes et sensées que nous avions formulées. Partout les conditions de travail vont encore se dégrader, en particulier par le fait que, alors que le texte n’a pas encore été voté, les calculs de DHG prévoient deux heures supplémentaires par enseignant chaque fois que c’est possible. Des emplois administratifs sont également supprimés au mépris de la charge de travail des services et personnels visés par ces mesures

Dans les lycées et LP, la mise en place des réformes Blanquer a un coût en postes mais aussi en blocs de moyens provisoires qui deviendront en juin les supports pour l’affectation des TZR et contractuels. Cette baisse des moyens n’augure rien de bon lorsque l’an prochain la classe de terminale sera également touchée. Tous les voyants sont au rouge et il faudra poursuivre la lutte pour tenter de réduire les effets délétères de la réforme Blanquer. Nous avons déjà résisté et sauvé quelques postes.

Dans les collèges, la situation des emplois est liée aux structures. On observe pas moins de 38 situations dans l’académie où le ratio élèves/divisions atteint les limites des seuils de dédoublement. L’inclusion d’ élèves inscrits dans les dispositifs ULIS dans des divisions à 29 ou 30 se fera encore dans des conditions préjudiciables à tous. Non seulement la réglementation n’est pas respectée mais l’élève en situation de handicap est bien peu considéré. Comme à son habitude, le Ministre met en avant une politique sans donner aux établissements les moyens de sa mise en œuvre sur le terrain.

Le vote sur les évolutions des postes proposés par le rectorat a obtenu :

6 Contre (5 FSU-CGTéduc’action +1 FO)

4 abstentions (3 UNSA+ 1 SNALC).