Les lieux et heures de rassemblements dans les départements :
Charente : Angoulême, Manifestation Départ 10h30 place de la Bussate
Cognac, Rassemblement 17h30 Place François 1er
La Rochefoucauld, Rassemblement 17h30 Place de la gare
Ruffec, Rassemblement 17h30 Place du champ de foire
Charente-Maritime : La Rochelle, 10h30 place de Verdun – Saintes, 10h30 Palais de Justice
Deux-Sèvres :
Niort, 11h Place de la Brèche
Thouars, 11h Place Flandres Dunkerque
Bressuire, 14h devant la Sous-Préfecture
Vienne : 10h à Châtellerault – 14h30 à Poitiers, Porte de Paris
Pour préparer la grève
Le tract à distribuer à vos collègues
Contactez votre section académique pour animer une heure d’information syndicale dans votre établissement : présentation des enjeux, débats…les militantes et militants du SNES-FSU sont à vos côtés !
Pourquoi une grève maintenant ? L’action sans relâche du SNES et de la FSU sur la question des salaires commence à faire bouger les lignes. Par exemple, le SNES-FSU a porté un message médiatique clair sur les conditions de rentrée en faisant le lien avec la nécessaire revalorisation de nos métiers et, aujourd’hui, plus personne ne conteste la nécessité d’augmenter les salaires de nos professions. Les débats budgétaires vont s’ouvrir début octobre, notre mobilisation s’inscrit donc dans le contexte où des arbitrages importants vont être rendus. C’est le moment de faire entendre notre voix et nos exigences.
Augmentation de 3,5% du point d’indice…trop peu, trop tard !
Dans la fonction publique, l’augmentation de 3,5% de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2022 ne rattrape pas les pertes de ces dernières années et ne couvre même pas les effets de l’inflation (augmentation de près de 6% depuis mai 2021). L’inflation se poursuit et selon les économistes devrait même atteindre près de 12% en décembre pour les produits alimentaires ! Tous les collègues en subissent les conséquences au quotidien : collègues sur plusieurs établissements qui voient leur frais d’essence peser très lourdement dans leur budget, AESH et AED en grande difficulté financière…
Le SNES avec la FSU revendique, dans l’immédiat, l’augmentation des rémunérations de 10% au moins pour préserver les conditions de vie de l’ensemble des agentes et agents du service public et, ensuite, un plan pluriannuel de rattrapage des pertes subies.
10 pour cent… pour qui ? pour quand ?
Pour les enseignantes et les enseignants, les CPE et les Psy-EN, le président de la république avait évoqué pendant sa campagne puis début septembre, une augmentation « sans conditions » de leur rémunération de 10% pour toutes et tous sans toutefois en fixer le calendrier de mise en œuvre. En début de semaine, le ministre annonce une augmentation qui serait ciblée prioritairement sur les débuts de carrière qui “toucheront 2000 euros par mois à partir de septembre 2023” et indique que les milieux de carrières seront aussi concernés par des mesures salariales avec cette annonce pointant un « plat qui dure au moins une dizaine d’année auquel nous devons auquel nous devons toucher pour que les enseignants en milieu de carrière voient leur progression se matérialiser » (P.Ndiaye sur France Info). On apprend donc que les milieux de carrière se situent à une dizaine de d’année ! Et les fins de carrière sont donc exclues de ces annonces. On est donc très loin de la revalorisation pour toutes et tous !
Pour le SNES-FSU, une revalorisation doit s’appliquer à l’ensemble des personnels, titulaires ou non titulaires, qu’ils soient en milieu, en début ou en fin de carrière.
Revaloriser nos métiers est une urgence pour les personnels mais aussi enjeu de société, et la rentrée l’a encore démontré, car il en va de l’attractivité des métiers de la fonction publique, et donc de l’existence de services publics répondant aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, rien n’est dit des AED et AESH. Pourtant, ils sont indispensables au fonctionnement de nos établissements alors même qu’ils sont précarisés par leurs conditions de travail et leurs salaires. Le SNES avec la FSU porte l’exigence d’une revalorisation des AED et des AESH, et de la création d’un corps de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH.
Travailler plus pour gagner plus…le retour ?
Dans ses annonces, le ministre annonce aussi un « pacte enseignant » qui permettrait aux enseignantes et aux enseignants d’augmenter leur rémunération de 10% contre l’exercice de nouvelles missions encore non définies précisément. Pour le SNES-FSU ce projet ne peut être considéré comme une revalorisation : c’est du travailler plus pour gagner plus, alors même que le temps de travail des enseignantes et enseignants est déjà de 42h53 ! Pour le SNES-FSU, il n’est pas acceptable que l’augmentation de la rémunération soit conditionnée à d’hypothétiques nouvelles missions – pour la plupart déjà effectuées – mais bien d’augmenter l’ensemble des personnels pour le travail qu’ils effectuent déjà au quotidien.
Le SNES-FSU exige :
- Une augmentation des salaires sans contreparties pour toutes et tous.
- Un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une revalorisation des carrières.
- Un mécanisme pérenne d’indexation des salaires sur les prix.
- Une augmentation des salaires des AED et des AESH, ainsi qu’un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH.
Ainsi, le SNES-FSU appelle les AED, les AESH, les CPE, les enseignantes et les enseignants et les Psychologues de l’Éducation à se mettre en grève dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle (à l’appel de la FSU, de la CGT et de Solidaires) le jeudi 29 septembre.