Fonction Publique, Services Publics, École Publique, Bien public : quelle réalité demain si nous n’agissons pas aujourd’hui ?
Toutes et tous en grève le 9 mai ! Voir lieux et heures de manif.
Parce que nous sommes des éducateurs ; parce que nous croyons à l’émancipation de chacun ; parce que nous défendons l’égalité d’accès au savoir partout sur le territoire ; parce que nous refusons le luxe des uns (les établissements internationaux), le rabais pour les autres (les fameux établissements d’enseignements fondamentaux) ; parce que nous ne saurions nous taire.
Nous ne pouvons pas nous résoudre aux réformes en cours dans l’Éducation Nationale.
Parce que la notion de « Bien public » a un sens pour nous ; parce que jamais le contrat ne tiendra lieu de statut et ne garantira l’indépendance du fonctionnaire, la continuité du service public ; parce que nous ne saurions renoncer aux principes d’égalité d’accès, de neutralité ; parce que nous demeurons convaincus de l’importance de l’intérêt général contre les intérêts privés.
Nous ne pouvons nous résoudre à la réforme de la Fonction Publique qui, sous prétexte de la moderniser, la torpille.
Parce que nous refusons l’arbitraire ; parce que nous récusons les autoritarismes locaux, les hiérarchies ponctuelles ; parce que nous défendons le principe de la transparence.
Nous ne pouvons nous résoudre à une loi qui s’attaque violemment à nos droits, à la représentativité dans les Conseils d’Administration, dans les CAPA, à la légitimité des CHSCT.
Parce qu’agents en même temps qu’usagers de la Fonction Publique, de l’Ecole, nous savons qu’elles constituent les socles du pacte républicain.
Nous DEVONS, le 9 mai prochain, exiger de ce gouvernement qu’il renonce à ces réformes !
Ce gouvernement a depuis plusieurs mois déjà fait la preuve de son obstination violente à détruire acquis et garanties collectives au prétexte de « modernisme », « flexibilité ». Aujourd’hui en s’attaquant à la Fonction Publique, aux services publics, à l’Ecole Publique, aux agents publics, il franchit un pas de plus dans la dérégulation.
Dans quelques semaines, il sera trop tard !
Demain nos métiers auront radicalement changé, nos droits (à promotion, mobilité, rémunérations..) seront constamment menacés, les services publics auront été piétinés. À moins que nombreux, jeudi 9 mai, nous sachions faire entendre notre REFUS !