Définition de l’OMS

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Renforcer le pouvoir d’agir des salariés

La définition de la santé par l’OMS qui en fait un « état » ne doit pas masquer la dimension dynamique de la santé et le fait qu’elle est liée pour chacun au pouvoir que nous avons de développer notre propre activité. Empêchée, barrée, l’activité se transforme en souffrance. D’où l’importance de l’attention portée aux conditions de travail et plus largement à l’organisation du travail qui peut être invalidante ou au contraire capacitante. L’activité des CHSCT ne doit donc pas se limiter à prévenir les risques et à ne penser la santé que dans l’ombre du danger. De façon plus « positive », il s’agit d’œuvrer pour renforcer la dynamique de l’activité en restaurant le pouvoir d’agir des salariés : une organisation du travail qui ne permet pas de préparer ses cours, une mutation qui ne vient pas, la difficulté pour celui qui le souhaite de sortir de l’éducation nationale, ou encore la difficulté d’imposer le silence aux élèves sont des exemples de situations qui, au final, peuvent s’avérer pathogènes et pour lesquelles il importe de construire des solutions non pas seulement individuelles mais aussi et surtout collectives, ainsi que le recommande le Code du Travail.

Vous avez dit « conditions de travail » ?

Ces dernières années ont vu s’enrichir la notion de conditions de travail. D’abord limitée aux conditions physiques de travail, celle-ci s’est enrichie pour intégrer les conditions relationnelles de travail, et maintenant les conditions psychologiques de travail, en lien avec la définition large de la santé qui inclut la dimension sociale et mentale.