Travail gratuit
Certains chefs d’établissement ont tendance à sous-traiter le travail administratif rendu nécessaire par les nouvelles épreuves de langues vivantes du baccalauréat. Il faut le refuser.
Même sans le travail administratif, ces épreuves sont un surcroit important de travail : trouver les différents sujets, faire des montages, s’organiser entre collègues, préparer les critères de correction, faire les surveillances… tout en étant censé continuer ses cours.
Il faut exiger auprès des chefs d’établissement des heures de décharge, des journées banalisées, des HSE. Certains établissements en ont déjà obtenu.
Des pressions en perspective…
La circulaire rectorale donne sa « préférence » à l’évaluation des candidats par leur propre professeur (voir ici). Nous le déconseillons afin d’éviter les pressions possibles des élèves et de leurs parents, des contestations diverses pendant la suite de l’année ou l’année suivante. Sans compter les pressions possibles du chef d’établissement lui-même, afin d’augmenter le taux de réussite à l’examen dans l’établissement.
Ces épreuves n’ont pas fini de montrer leur nocivité et nous appelons les collègues de LV à agir dès maintenant en lien avec la section d’établissement du SNES-FSU.